Bon, si j'ai bien compris, Mad Max 2, c'est l'histoire d'une guerre entre les Sado-masos et les Bobos.
Non ? Bon d'accord, alors grosso modo c'est l'histoire d'un monde désertique où règne la violence, à cause d'une pénurie de carburant. Un monde post-apocalypse plutôt proche de nos préoccupations actuelles, choisissez vite votre camp et préparez vos pantalons en cuir troués aux fesses ! On a d'un côté les méchants vilains vêtus de cuir, de clous, de masques, de chaines pompant ouvertement dans l'imagerie sado-masochiste (pour symboliser la déviance des personnages, m'a-t-on dit dans l'oreillette) (Ah bon qui ça ?) et de l'autre les amis de la terre (...de la terre, t'as vu ça toi ?...), vêtus de blanc et de tentures aux couleurs naturelles, qui défendent l'une des dernières raffineries du coin. Autant dire que les vilains les persécutent et essaient tous les jours d'entrer dans la forteresse en dépit de l'énorme lance-flamme qui leur rôtit la tib à chaque approche. Par-dessus le marché arrive Max, le très frais Mel Gibson dans sa prime jeunesse (quel régal, chères amies, rien que pour ça, le film vaut le coup...), futé, rusé, malin, ce vieux briscard de la chasse au gasoil a plus d'un tour dans son sac. Il se fait en route un ami volant (genre de Looping à la sauce Charle Ingalls, pour le pyjama jaune) qui lui donne le tuyau de la raffinerie du coin. Max finit par s'accoquiner avec les gentils et à défendre leur étendard, au départ, par pur égoïsme et pis quand sa Maxmobile rencontre un ravin et explose, il se retrouve bien obligé de retourner se planquer dans la forteresse. Les gentils parviendront-ils à quitter la forteresse pour regagner leur liberté ? Les méchants sodomites finiront-ils par retrouver le saint chemin de l'église ? Vous ne le saurez qu'en regardant Mad Max 2.
Pourquoi regarder Mad Max 2 ?... Pour vous familiariser à vos nouveaux voisins d'en face, dont le vis à vis sur leurs soirées échangistes SM aux costumes d'Halloween ou Vendredi 13 ne cessent de vous surprendre. Pour vous donner un aperçu de la vie d'après la guerre nucléaire de Ronald Reagan ou la vie que nous promettent Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand d'ici 25 ans. Une vie de western, quoi : chacun pour soi et Dieu pour tous... Ah pardon, ici Dieu est mort apparemment. Comparé à son prédécesseur, le deuxième volet de la trilogie culte de George Miller (qui vient d'annoncer que le tournage de Fury Road, le 4ème Mad Max vient d'être repoussé d'un an car la végétation pullule sur le lieu de tournage) perd sur le plan de la critique sociétale. Mais avec un budget 10 fois supérieur au précédant film, Miller nous offre un joyaux de cinéma, transcendant le genre qu'il a inventé (et influencé d'autres sagas : Matrix, Terminator, Hokuto no Ken, New York 1997, Le Livre d'Eli, K2000 si si remember) tout en rendant hommage au cinéma de John Ford (Le massacre de Fort Appache, une thématique proche de Dieu est mort ) et plus généralement des westerns. Mel Gibson en est un nouveau Clint Eastwood (un héros solitaire droit et honnête qui ne veut rien devoir à quiconque, ça ne vous dit rien ?...).
Maintenant vous êtes avertis de ce qu'il vous arrivera si vous faites les cons quand les pompes sont bloquées (hhhoooo le fute en cuir troué aux fesses vous guette !!!!).
Pourquoi regarder Mad Max 2 ?... Pour vous familiariser à vos nouveaux voisins d'en face, dont le vis à vis sur leurs soirées échangistes SM aux costumes d'Halloween ou Vendredi 13 ne cessent de vous surprendre. Pour vous donner un aperçu de la vie d'après la guerre nucléaire de Ronald Reagan ou la vie que nous promettent Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand d'ici 25 ans. Une vie de western, quoi : chacun pour soi et Dieu pour tous... Ah pardon, ici Dieu est mort apparemment. Comparé à son prédécesseur, le deuxième volet de la trilogie culte de George Miller (qui vient d'annoncer que le tournage de Fury Road, le 4ème Mad Max vient d'être repoussé d'un an car la végétation pullule sur le lieu de tournage) perd sur le plan de la critique sociétale. Mais avec un budget 10 fois supérieur au précédant film, Miller nous offre un joyaux de cinéma, transcendant le genre qu'il a inventé (et influencé d'autres sagas : Matrix, Terminator, Hokuto no Ken, New York 1997, Le Livre d'Eli, K2000 si si remember) tout en rendant hommage au cinéma de John Ford (Le massacre de Fort Appache, une thématique proche de Dieu est mort ) et plus généralement des westerns. Mel Gibson en est un nouveau Clint Eastwood (un héros solitaire droit et honnête qui ne veut rien devoir à quiconque, ça ne vous dit rien ?...).
Maintenant vous êtes avertis de ce qu'il vous arrivera si vous faites les cons quand les pompes sont bloquées (hhhoooo le fute en cuir troué aux fesses vous guette !!!!).
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