Première question : pourquoi aller voir ce film ?
Parce que les autres séances sont complètes.
Deuxième question : pourquoi rester pendant les 2H30 ?
Merde, là j'avoue je sais pas... parce qu'il pleut dehors ? Mais non, mais non, c'est juste pour pouvoir chier à nouveau sur le cinéma françaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiisss !!
Troisième question : dites la vérité ! Pourquoi être allé voir ce film ?
Bon, ben... parce que....
Dès le début Jean Dujardin ferme sa gueule, définitivement et ça fait un mauvais acteur en moins. Parce que François Cluzet joue un connard de première et que c'est trop rare dans le cinéma français, surtout un personnage de cet âge là (Bacri, Lanvin et consorts...).
'Puis quand on ne sait pas écrire un film, on case tout n'importe comment, les personnages disent et font n'importe quoi dans les 5 premières minutes pour qu'on sache qui c'est quoi. C'est un film produit par Luc Besson donc c'est l'histoire d'un mec qui veut retrouver une pute, en faisant des allez-retours Paris-Bordeaux en Audi. C'est génial car cette fois le héros pleure sur la route alors il prend ses petits mouchoirs dans sa boite à gants.
Plus sérieusement c'est un super film (4 millions d'entrées à l'heure où j'écris, quand-même, comme Terminator 3 ou Pearl Harbour... on pleure aussi donc), parce que le plan en hélico sur la dune du Pyla est trop beau. Le bateau de Max (Cluzet) qui s'appelle Max (car c'est un beauf de droite) est trop beau. Comme l'écran plat Philips dans la maison, la maquette du bateau dans le salon et la maison elle-même. Elle est chouette, elle est en bois avec une très belle vue sur la mer. Mais Les Petits Mouchoirs, c'est aussi un film trop subtil sur les sentiments. Quand tu vis des moments tristes et que dans ta tête tu commences à entendre un morceau de soul US des années 50 que même toi tu connais pas, c'est trop beau. Tu sais quand ton copain te dit j'ai mal et que tu lui réponds j'm'en fous, j'vais à la plage après il meurt par surprise et toi tu pleures, ben c'est que t'es trop méchant, t'es un con égoïste. Et puis il y a un pêcheur de moules qui te fait la leçon, alors toi tu te dis qu'au lieu d'aller vivre sur Paris et te la péter t'aurais mieux fait de vivre d'huitres et d'eau fraiche.
Guillaume Cannet réussit ce que personne n'avait jamais fait auparavant, faire un film sur ce doute existentiel que l'on a tous à l'adolescence : "...s'il m'arrive un truc, qui sera là, auprès de moi ?..." Le problème est que le père Cannet a 37 ans et que son film ne va pas plus loin. En d'autres mots, voilà encore un film révoltant par sa platitude, la banalité de son propos, le grotesque convenu de sa mise en scène, son pathos tire-larmes et sa fausse morale pour spectateur lobotomisé par des années de Louis la Brocante.
MERDE !!
Bon, ben... parce que....
Dès le début Jean Dujardin ferme sa gueule, définitivement et ça fait un mauvais acteur en moins. Parce que François Cluzet joue un connard de première et que c'est trop rare dans le cinéma français, surtout un personnage de cet âge là (Bacri, Lanvin et consorts...).
'Puis quand on ne sait pas écrire un film, on case tout n'importe comment, les personnages disent et font n'importe quoi dans les 5 premières minutes pour qu'on sache qui c'est quoi. C'est un film produit par Luc Besson donc c'est l'histoire d'un mec qui veut retrouver une pute, en faisant des allez-retours Paris-Bordeaux en Audi. C'est génial car cette fois le héros pleure sur la route alors il prend ses petits mouchoirs dans sa boite à gants.
Plus sérieusement c'est un super film (4 millions d'entrées à l'heure où j'écris, quand-même, comme Terminator 3 ou Pearl Harbour... on pleure aussi donc), parce que le plan en hélico sur la dune du Pyla est trop beau. Le bateau de Max (Cluzet) qui s'appelle Max (car c'est un beauf de droite) est trop beau. Comme l'écran plat Philips dans la maison, la maquette du bateau dans le salon et la maison elle-même. Elle est chouette, elle est en bois avec une très belle vue sur la mer. Mais Les Petits Mouchoirs, c'est aussi un film trop subtil sur les sentiments. Quand tu vis des moments tristes et que dans ta tête tu commences à entendre un morceau de soul US des années 50 que même toi tu connais pas, c'est trop beau. Tu sais quand ton copain te dit j'ai mal et que tu lui réponds j'm'en fous, j'vais à la plage après il meurt par surprise et toi tu pleures, ben c'est que t'es trop méchant, t'es un con égoïste. Et puis il y a un pêcheur de moules qui te fait la leçon, alors toi tu te dis qu'au lieu d'aller vivre sur Paris et te la péter t'aurais mieux fait de vivre d'huitres et d'eau fraiche.
Guillaume Cannet réussit ce que personne n'avait jamais fait auparavant, faire un film sur ce doute existentiel que l'on a tous à l'adolescence : "...s'il m'arrive un truc, qui sera là, auprès de moi ?..." Le problème est que le père Cannet a 37 ans et que son film ne va pas plus loin. En d'autres mots, voilà encore un film révoltant par sa platitude, la banalité de son propos, le grotesque convenu de sa mise en scène, son pathos tire-larmes et sa fausse morale pour spectateur lobotomisé par des années de Louis la Brocante.
MERDE !!
Enfin, une bonne critique de ce film sans intérêt, merci les Tibs.
RépondreSupprimerPas de nominations aux Césars, ça rassure un peu.
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