Décidément, Boston est une ville chère à Ben Affleck. Après Gone Baby Gone, la première ville de la Boswash (à googleliser) est le théâtre du 2ème long métrage du DareDevil mou dans son cuir.
Exit la cité ouvrière, c'est direction Charlestown, quartier de Boston réputé pour être une ruche à braqueurs. The Town est à nouveau une adaptation, c'est la nouvelle de Chuck Hogan "Prince of Thieves" qui passe à la casserole de l'oncle Ben (y a quoi en accompagnement, du riz ? ahahah).
Une bande de quatre jeunes braqueurs, dont Ben est le cerveau, dévalise une banque et prend en otage la "Bank Manager" (tu connais pas le terme en français ou quoi ? Tu veux retourner en Roumanie, toi aussi ?), une sublime trentenaire (si les conseillères du CIC la villette pouvaient toutes être comme ça... Je demanderais plus d'agios) (ah oui, t'es sûr ? Je vais te couper les cordons de la bourse, moi). Seulement le cerveau du groupe en pince pour elle. Chargé de la surveiller après le casse, il va entretenir une très étroite filature.
Idée bien intéressante, mais le premier pépin c'est Ben, le prince des braqueurs. Imaginez Casimir dans le rôle de Tony Montana...(impossible, Casimir est trop gros pour porter des chemises disco !) l'exagération est voulue mais l'idée est là.
Deuxième pépin (genre pépin de citrouille Halloween) (Allo, Win ? Ici Trouille), Benny nous rappelle explicitement que nous sommes à l'ère des Experts et induit une certaine connaissance des procédures d'investigation chez le spectateur ; seulement il commet lui même la "monumentale erreur". Miss Bank Job (tu voulais pas écrire hand job ?) (non, blow job!) se voit relâchée dans la nature après son interrogatoire par le FBI (elle est considérée comme complice), où elle précise que son permis est dans la poche des braqueurs, donc il savent où elle vit et qui elle est... Bien entendu le brave Benny vient la surveiller mais pas un Fedz à l'horizon. Il faudra attendre la troisième partie pour que John "Mad Men" Hamm (oh ouiiiiiii, Doooooon Drapeeeeer !) se penche sur son dossier (ouais mais attend, c'est pas de sa faute, il a un deuxième job dans une agence de pub, il doit être fatigué, moi je lui pardonne !) pour avoir le déclic.
Ainsi Affleck parvient à conserver la seule réussite dramatique du film, la romance entre le voyou et la brune en tailleur (chabadabada avec un lambda en lada). Car si les flics tombaient directement sur le bandit en filature... y aurait pas de romance (ha oui, ce serait ballot, c'est quand même la moitié du film). Le manque certain de connaissances du milieu qu'il dépeint se ressent dans ce choix cornélien. Un principe dramatique dit (quand il est invité à dîner en ville) qu'une bonne maitrise du réel suffit pour faire tenir une histoire. Donc, Oui ! Affleck manque de ressources pour assumer son ambition de naturisme (hoo, elle est bonne, le naturalisme en prend un coup dans les dents ). Des erreurs de détails comme celle-ci, le film en compte bien d'autres : les jumelles depuis la fenêtre pour mater une maison quadrillée par le FBI... donc dispositif anti-sniper (le reflet des lentilles...) (rhoo, ça c'est clair, avec ses pauvres jumelles en plastoc, le Ben allait faire des reflets de mille mégawatts...) ; Ben Afflask qui échappe aux tirs d'un agent à moins de 10 mètres, planqué dans un blindé (qui aurait pu donc s'appliquer un minimum) etc. Des détails certes, mais le plus gros n'est pas là (ha, ça me rassure, maître Capello du détail policier).
Benny croque un triangle amoureux avec sa girl next door (shootée avec un mouflet sur les bras) et sa brunette de banquière qui ne mène nulle part. Une paternité pour le héros pas très évidente, un amour de jeunesse (la tib d'à côté) qui dès le début assume ce statut. Elle apparait d'ailleurs au début du film dans une sex-scène aussi hardante que Liliane Tibancourt dans playboy (quel connaisseur ! C'est l'histoire du gode en or qui te fait dire ça ?). Benny The Tib acceptant l'avance de sa fuck-friend, la prend assis sur son fauteuil, lui en T-shirt et elle n'a même pas le soutif défait (je vais t'en foutre moi des soutibs défaits, sale pervers)... UN PEU DE DÉSIR MERDE, il tib un coup quand même, c'est pas des vieux ! Hop, la fille de mauvaise vie ressurgit après avoir été éclipsée durant tout le second acte pour nous dire: "Hey tib you si the love triangle?".
Que dire de son postulat de départ ? Il est inséré par des cartons où il nous explique qu'à Charlestown, on est braqueur de père en fils. C'est bien, surtout avec un personnage principal qui a des comptes à régler avec son père taulard (et Ben, tu crois qu'il en veut à son père ?). Seulement là encore, on nous donne un os à ronger et le plus triste c'est de voir le réalisateur s'excuser, via un carton de fin, d'avoir fait un film sur les braqueurs de Boston. Il ne veut contrarier personne (il doit trop regarder le Grand Journal de Canal, c'est tout !).
C'est ça le problème avec Affleck, comme dans son jeu, sa mise en scène n'a aucune force dramatique, sauf lorsqu'il enfonce des portes ouvertes avec sa love story (à la vue du plan final, la salle s'est mise à rire) (ouais, et s'il avait été là, ça l'aurait blessé le pov').
Cela dit The Town n'as pas que des défauts. Jeremy Renner (Démineurs) confirme son talent en frère ennemi nihiliste qui dérape dans la violence. Le lien entre Doug et Jem (Ben & 'Remy's) (oh ! je l'ai comprises qu'en deuxième lecture celle-là !) rappelle Will Huntib. L'un des points forts d'Affleck est de privilégier des acteurs qui ont une gueule d'américain moyen, Rebecca Hall, Renner et surtout Pete Postlethwaite, allez voir Gone Baby Gone pour vous en convaincre.
C'est vrai ! Ce type possède un univers. Mais surtout, le point fort de The Town c'est l'action, rythmée et haletante (oui, j'ai effectivement haleté d'ennui à un moment). Elle offre quelques moments de bravoure au réalisateur malgré une mise en scène confuse par moments (gun-fight dans les sous-sol du stade).
Beaucoup citeront (citron) Heat pour les fusillades sur des flics dépourvus (de... ?) ou la cavale sans issue certaine des bandits ; mais Affleck n'a ni l'esthétisme, ni la force dramatique et ni l'envergure d'un Michael Mann. Bien qu'ayant des points communs avec la chaleur du grand Manitou, Oncle Benny se veut plus classique (à la Clint mais en catégorie débutant). Donc de The Town on retiendra la course poursuite des nones aux fusils d'assaut, un Jeremy Renner plein de promesse et une histoire d'amour plutôt originale qui ne dépassera pas nos espérances (ah je comprends, t'as pas pu voir son cul alors t'es dégoûté, hein, petit cochon !). Continue Benny continue tu tiens ton trèfle à 4 feuilles.
Exit la cité ouvrière, c'est direction Charlestown, quartier de Boston réputé pour être une ruche à braqueurs. The Town est à nouveau une adaptation, c'est la nouvelle de Chuck Hogan "Prince of Thieves" qui passe à la casserole de l'oncle Ben (y a quoi en accompagnement, du riz ? ahahah).
Une bande de quatre jeunes braqueurs, dont Ben est le cerveau, dévalise une banque et prend en otage la "Bank Manager" (tu connais pas le terme en français ou quoi ? Tu veux retourner en Roumanie, toi aussi ?), une sublime trentenaire (si les conseillères du CIC la villette pouvaient toutes être comme ça... Je demanderais plus d'agios) (ah oui, t'es sûr ? Je vais te couper les cordons de la bourse, moi). Seulement le cerveau du groupe en pince pour elle. Chargé de la surveiller après le casse, il va entretenir une très étroite filature.
Idée bien intéressante, mais le premier pépin c'est Ben, le prince des braqueurs. Imaginez Casimir dans le rôle de Tony Montana...(impossible, Casimir est trop gros pour porter des chemises disco !) l'exagération est voulue mais l'idée est là.
Deuxième pépin (genre pépin de citrouille Halloween) (Allo, Win ? Ici Trouille), Benny nous rappelle explicitement que nous sommes à l'ère des Experts et induit une certaine connaissance des procédures d'investigation chez le spectateur ; seulement il commet lui même la "monumentale erreur". Miss Bank Job (tu voulais pas écrire hand job ?) (non, blow job!) se voit relâchée dans la nature après son interrogatoire par le FBI (elle est considérée comme complice), où elle précise que son permis est dans la poche des braqueurs, donc il savent où elle vit et qui elle est... Bien entendu le brave Benny vient la surveiller mais pas un Fedz à l'horizon. Il faudra attendre la troisième partie pour que John "Mad Men" Hamm (oh ouiiiiiii, Doooooon Drapeeeeer !) se penche sur son dossier (ouais mais attend, c'est pas de sa faute, il a un deuxième job dans une agence de pub, il doit être fatigué, moi je lui pardonne !) pour avoir le déclic.
Ainsi Affleck parvient à conserver la seule réussite dramatique du film, la romance entre le voyou et la brune en tailleur (chabadabada avec un lambda en lada). Car si les flics tombaient directement sur le bandit en filature... y aurait pas de romance (ha oui, ce serait ballot, c'est quand même la moitié du film). Le manque certain de connaissances du milieu qu'il dépeint se ressent dans ce choix cornélien. Un principe dramatique dit (quand il est invité à dîner en ville) qu'une bonne maitrise du réel suffit pour faire tenir une histoire. Donc, Oui ! Affleck manque de ressources pour assumer son ambition de naturisme (hoo, elle est bonne, le naturalisme en prend un coup dans les dents ). Des erreurs de détails comme celle-ci, le film en compte bien d'autres : les jumelles depuis la fenêtre pour mater une maison quadrillée par le FBI... donc dispositif anti-sniper (le reflet des lentilles...) (rhoo, ça c'est clair, avec ses pauvres jumelles en plastoc, le Ben allait faire des reflets de mille mégawatts...) ; Ben Afflask qui échappe aux tirs d'un agent à moins de 10 mètres, planqué dans un blindé (qui aurait pu donc s'appliquer un minimum) etc. Des détails certes, mais le plus gros n'est pas là (ha, ça me rassure, maître Capello du détail policier).
Benny croque un triangle amoureux avec sa girl next door (shootée avec un mouflet sur les bras) et sa brunette de banquière qui ne mène nulle part. Une paternité pour le héros pas très évidente, un amour de jeunesse (la tib d'à côté) qui dès le début assume ce statut. Elle apparait d'ailleurs au début du film dans une sex-scène aussi hardante que Liliane Tibancourt dans playboy (quel connaisseur ! C'est l'histoire du gode en or qui te fait dire ça ?). Benny The Tib acceptant l'avance de sa fuck-friend, la prend assis sur son fauteuil, lui en T-shirt et elle n'a même pas le soutif défait (je vais t'en foutre moi des soutibs défaits, sale pervers)... UN PEU DE DÉSIR MERDE, il tib un coup quand même, c'est pas des vieux ! Hop, la fille de mauvaise vie ressurgit après avoir été éclipsée durant tout le second acte pour nous dire: "Hey tib you si the love triangle?".
Que dire de son postulat de départ ? Il est inséré par des cartons où il nous explique qu'à Charlestown, on est braqueur de père en fils. C'est bien, surtout avec un personnage principal qui a des comptes à régler avec son père taulard (et Ben, tu crois qu'il en veut à son père ?). Seulement là encore, on nous donne un os à ronger et le plus triste c'est de voir le réalisateur s'excuser, via un carton de fin, d'avoir fait un film sur les braqueurs de Boston. Il ne veut contrarier personne (il doit trop regarder le Grand Journal de Canal, c'est tout !).
C'est ça le problème avec Affleck, comme dans son jeu, sa mise en scène n'a aucune force dramatique, sauf lorsqu'il enfonce des portes ouvertes avec sa love story (à la vue du plan final, la salle s'est mise à rire) (ouais, et s'il avait été là, ça l'aurait blessé le pov').
Cela dit The Town n'as pas que des défauts. Jeremy Renner (Démineurs) confirme son talent en frère ennemi nihiliste qui dérape dans la violence. Le lien entre Doug et Jem (Ben & 'Remy's) (oh ! je l'ai comprises qu'en deuxième lecture celle-là !) rappelle Will Huntib. L'un des points forts d'Affleck est de privilégier des acteurs qui ont une gueule d'américain moyen, Rebecca Hall, Renner et surtout Pete Postlethwaite, allez voir Gone Baby Gone pour vous en convaincre.
C'est vrai ! Ce type possède un univers. Mais surtout, le point fort de The Town c'est l'action, rythmée et haletante (oui, j'ai effectivement haleté d'ennui à un moment). Elle offre quelques moments de bravoure au réalisateur malgré une mise en scène confuse par moments (gun-fight dans les sous-sol du stade).
Beaucoup citeront (citron) Heat pour les fusillades sur des flics dépourvus (de... ?) ou la cavale sans issue certaine des bandits ; mais Affleck n'a ni l'esthétisme, ni la force dramatique et ni l'envergure d'un Michael Mann. Bien qu'ayant des points communs avec la chaleur du grand Manitou, Oncle Benny se veut plus classique (à la Clint mais en catégorie débutant). Donc de The Town on retiendra la course poursuite des nones aux fusils d'assaut, un Jeremy Renner plein de promesse et une histoire d'amour plutôt originale qui ne dépassera pas nos espérances (ah je comprends, t'as pas pu voir son cul alors t'es dégoûté, hein, petit cochon !). Continue Benny continue tu tiens ton trèfle à 4 feuilles.
J'ai été très surpris par "The Town".
RépondreSupprimerJ'avais une image plutôt négative de Ben Affleck ("Paycheck","Armageddon", "Daredevil" étant pour moi des jolies petits navets) je n y allais pas plein d'entrain. Mais voila, Ben Affleck signe une mise en scène old school avec une authenticité assez rare à l'ère des Expert et autres conneries du petit écran. Depuis que Ben Affleck est passé derrière la caméra ( "Gone Baby Gone" était déjà pas mal), il commence pour moi un second début de carrière très prometteur. Je trouve que même en tant qu'acteur il a prit en "maturité".
Tiens en parlant de Ben Affleck j'aimerai bien savoir ce que vous pensez du film "I'm Still Here" de Casey Affleck. L'OVNI de la rentrée.
Désolé, Je vais moins au ciné que par le passé. "I'm Still Here" n'a pas fait partie de mes priorités. Comment l'as-tu trouvé?
RépondreSupprimerIllégalement. C'était vraiment le seul moyen. Il est sortie en septembre aux Etats-Unis et il ne sortira jamais en France puisque le DVD et le Blu Ray sortent fin novembre (sous-titré seulement en espagnol). Je l'ai regardé en Anglais, sous titré en espagnol, je n'ai pas tout compris. Mais c'est un film unique, émouvant et saisisant. Je vais le commander dés sa sortie en DVD. Je le conseil vivement juste parce qu'il est unique.
RépondreSupprimerJe croyais justement qu'il était sortie en France en septembre, j'en ai pas mal entendu parlé. C'est vrai que le délire de voir Joakim Phoenix se lancer dans le rap atire ma curiosité.
RépondreSupprimerIl faut avoir un bon niveau d'anglais ou d'espagnol sous peine de passer devant un chef-d'oeuvre. Enfin j'ai l'ai comme même apprécier.
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