Aaattention, aaaattention ! Voici le jongleur en sclip de cuir, l'écorcheur aux abdos de fer, le séducteur en cheveux blonds, le bien nommé Beowulf !*
A l'orée de l'ère chrétienne, pour débarrasser un village danois d'un vilain monstre humanoïde à peau purulente (du nom de Grendel), Beowulf s'engage à l'affronter à mains nues. Mais comme il supporte mal les vêtements parce que ça lui fout de l'eczéma, il se bat carrément à poil (pour être à jeu égal, quel Fair Tib), à grands renforts de chandelles, de bras et d'éléments du décor, pour cacher ce sexe que l'on ne saurait voir. Une fois le monstre occis, il s'en va dans la caverne bricoler Angelina Jolie, la môman du monstre (Athrilblurorhlur ou un truc du genre), tellement belle qu'elle a les seins en or. Seulement, sa mission était de la tuer et non de la culbuter. Grossière erreur Beowulf ! Tu vas t'en mordre la tib !
Le temps passe, les cheveux blanchissent et Beowulf doit gérer deux meufs au château (la reine qu'il avait récupéré du roi précédent, et sa co-épouse un peu plus fraiche, qui ne sont pas au courant que, depuis sa caverne, Athrilblurorhlur ronge aussi son frein).
Beowulf est rongé par le remord, par la violence qu'engendre une renommée gagnée sur un mensonge, et par un fils dragon qu'il faudra bien occire à son tour (en se coupant un bras sous la cotte de maille, d'ailleurs...).
Enfin, le héros n'est plus et passe le relais à son fidèle Barberousse/Gimli : succombera-t-il à son tour à Athrilblurorhlur ? La toupie d'Inception tourne encore...
Bob Zem (pour les intimes, à ne pas confondre avec Bob Zob) et Roger Avary (ex-petite amie de Q.T... Tarrantino pour les nonos) signent ici une relecture contemporaine de la célèbre chanson danoise (oui ! c'était un tib de l'été au 8ème siècle). Ce récit très shakespearien se voit agrémenté de sexe, de bière et de chansons folles (logique, le rock et la drogue n'existaient pas avant à Heorot... HEIN !) ; à tel point que même durant les scènes de bagarre il y en a toujours un qui se balade à poil. Eros et Thanathos dans le même lit en somme. Le director's cut accentue tous ces caractères du film et propose un métrage bien plus débridé. Il ne vous reste plus qu'à vous munir d'une chope, d'un casque en alu et d'un slip en cuir et à scander "Be A Wolf" devant votre écran.
* A ne pas confondre avec son frère jumeau Christophe Lambert qui tourna une sombre réinterprétation du mythe nordique à la sauce Highlander, le Beowulf ici présent est d'animation vêtu.
A l'orée de l'ère chrétienne, pour débarrasser un village danois d'un vilain monstre humanoïde à peau purulente (du nom de Grendel), Beowulf s'engage à l'affronter à mains nues. Mais comme il supporte mal les vêtements parce que ça lui fout de l'eczéma, il se bat carrément à poil (pour être à jeu égal, quel Fair Tib), à grands renforts de chandelles, de bras et d'éléments du décor, pour cacher ce sexe que l'on ne saurait voir. Une fois le monstre occis, il s'en va dans la caverne bricoler Angelina Jolie, la môman du monstre (Athrilblurorhlur ou un truc du genre), tellement belle qu'elle a les seins en or. Seulement, sa mission était de la tuer et non de la culbuter. Grossière erreur Beowulf ! Tu vas t'en mordre la tib !
Le temps passe, les cheveux blanchissent et Beowulf doit gérer deux meufs au château (la reine qu'il avait récupéré du roi précédent, et sa co-épouse un peu plus fraiche, qui ne sont pas au courant que, depuis sa caverne, Athrilblurorhlur ronge aussi son frein).
Beowulf est rongé par le remord, par la violence qu'engendre une renommée gagnée sur un mensonge, et par un fils dragon qu'il faudra bien occire à son tour (en se coupant un bras sous la cotte de maille, d'ailleurs...).
Enfin, le héros n'est plus et passe le relais à son fidèle Barberousse/Gimli : succombera-t-il à son tour à Athrilblurorhlur ? La toupie d'Inception tourne encore...
Bob Zem (pour les intimes, à ne pas confondre avec Bob Zob) et Roger Avary (ex-petite amie de Q.T... Tarrantino pour les nonos) signent ici une relecture contemporaine de la célèbre chanson danoise (oui ! c'était un tib de l'été au 8ème siècle). Ce récit très shakespearien se voit agrémenté de sexe, de bière et de chansons folles (logique, le rock et la drogue n'existaient pas avant à Heorot... HEIN !) ; à tel point que même durant les scènes de bagarre il y en a toujours un qui se balade à poil. Eros et Thanathos dans le même lit en somme. Le director's cut accentue tous ces caractères du film et propose un métrage bien plus débridé. Il ne vous reste plus qu'à vous munir d'une chope, d'un casque en alu et d'un slip en cuir et à scander "Be A Wolf" devant votre écran.
* A ne pas confondre avec son frère jumeau Christophe Lambert qui tourna une sombre réinterprétation du mythe nordique à la sauce Highlander, le Beowulf ici présent est d'animation vêtu.
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