Bon soyons très clairs, Bertrand (Sa)Blier ne doit le succès des Valseuses (1974), ni à son talent ni à sa Remington (c'est une montre ou une voiture ? à moins que ce soit une coupe de Rémi), mais seulement à ses acteurs. Car depuis plus de 35 ans, plus rien à se mettre sous la tib. Le bruit des glaçons (en résine pour durer pendant toute une scène) ne changera rien à cela.
Un romancier plus alcoolo qu'écrivain (Jean "joue comme un sapin" Dujardin) voit un jour son cancer (Albert "porte-jarretelles" Dupontel) frapper à sa porte pour l'accompagner jusqu'au trépas. Très beau concept (oui) jusqu'ici, sauf qu'on part des terres de Molière et Rabelais ("Le petit chat est mort !") pour arriver chez Yannick Noah, Laurie (on ice) et Franck Ribéry (aka Tibenfeu) : ce genre de concept finit par vite prendre l'eau (plic ploc). Hé ouiiii, Jean Dusapin dégage sa belle russe pour se taper la vielle bonne, qui elle aussi à un sapin... heu pardon, un cancer bavard. La scène où la bonne révèle à son tour ses sentiments au spectateur est aussi excitante qu'une visite de Geneviève De Fontenay chez le gynéco et servie par un jazz trompette aussi désagréable que burlesque... bref (Et la scène improbable où la bonne se tape le fils tout juste pubère de Dujardin, c'est pas burlesque ?).
Bertrand nous livre toute sa poésie dans un final magistral et surprenant : les deux amants ayant vaincu le cancer (en simulant leur mort durant le cambriolage), s'en vont voguer sur un voilier pour profiter de leur nouvelle liberté. Même les daubes hollywoodiennes ne font plus ce genre de fin. Bravo, bravo... avec un peu de chance il sera même récompensé aux Césars. Vous comprenez toute ma/notre sympathie pour ce réalisateur. Ce dernier doit être un adepte de la mise en scène participative (ah, c'est quoi, dites, m'sieur Tibotron ?), vu le peu de choses qu'il offre et surtout la rude tâche qu'il laisse à ses comédiens. Un Jean Dugrapin complètement ailleurs (j'aurais dit bouffi et mauvais tragédien) et aussi crédible qu'un yogourt en cowboy (remarque ce serait logique, les vaches, le lait, la chaleur de l'Arizona, ça fait du yogourt !). Il joue l'ivresse avec autant de conviction que W. Bush ne joue le président des U.S.A (qui lui fait beaucoup mieux le mec bourré, pour le coup). Albert Dupontib est là où on le connait, il ne prend pas de risques (mais j'aime bien quand-même). Audrey Dana (la meuf de Cody dans Notre belle famille ?) est terriblement pas convaincante, en même temps quand vous entendez le texte poussif et pas crédible pour un sous qu'elle doit jouer, on peut l'excuser. La seule qui arrive à tirer son épingle du jeu c'est Anne Alvaro (Monsieur veut-il que je joue la bonne du début du siècle ?), qui parvient parfois à nous toucher dans son rôle de bonne.
(Attention, grande phrase à noter et à reprendre dans vos soirées mondaines !!) Le Bruit des glaçons est la personnification du cancer du cinéma français. Il représente tout ce qu'il y a de plus agaçant, de mauvais et de répandu dans le cinéma hexagonal : l'éternelle rengaine du concept bien trouvé mais pas travaillé, une mise en scène molle (comme une tib en berne), copie d'un théâtre de marionnettes (celui avec B. Hortefeux qui tape sur des Roms ?), aucune direction artistique, visuelle comme sonore (oh, si à un moment, le rot de la pute russe est super bien mixé), des clichés tellement méconnus de l'auteur qu'ils en sont très mal retranscrits (le paparazzo, le cambriolage...), bref, un cinéma fait par des tibes qui n'ont plus rien à raconter, faute de trop se regarder le nombril.
Et pour clore cette mauvaise expérience, je n'ai qu'une seule chose à dire : qu'est-ce qu'on s'est fait chier !
Un romancier plus alcoolo qu'écrivain (Jean "joue comme un sapin" Dujardin) voit un jour son cancer (Albert "porte-jarretelles" Dupontel) frapper à sa porte pour l'accompagner jusqu'au trépas. Très beau concept (oui) jusqu'ici, sauf qu'on part des terres de Molière et Rabelais ("Le petit chat est mort !") pour arriver chez Yannick Noah, Laurie (on ice) et Franck Ribéry (aka Tibenfeu) : ce genre de concept finit par vite prendre l'eau (plic ploc). Hé ouiiii, Jean Dusapin dégage sa belle russe pour se taper la vielle bonne, qui elle aussi à un sapin... heu pardon, un cancer bavard. La scène où la bonne révèle à son tour ses sentiments au spectateur est aussi excitante qu'une visite de Geneviève De Fontenay chez le gynéco et servie par un jazz trompette aussi désagréable que burlesque... bref (Et la scène improbable où la bonne se tape le fils tout juste pubère de Dujardin, c'est pas burlesque ?).
Bertrand nous livre toute sa poésie dans un final magistral et surprenant : les deux amants ayant vaincu le cancer (en simulant leur mort durant le cambriolage), s'en vont voguer sur un voilier pour profiter de leur nouvelle liberté. Même les daubes hollywoodiennes ne font plus ce genre de fin. Bravo, bravo... avec un peu de chance il sera même récompensé aux Césars. Vous comprenez toute ma/notre sympathie pour ce réalisateur. Ce dernier doit être un adepte de la mise en scène participative (ah, c'est quoi, dites, m'sieur Tibotron ?), vu le peu de choses qu'il offre et surtout la rude tâche qu'il laisse à ses comédiens. Un Jean Dugrapin complètement ailleurs (j'aurais dit bouffi et mauvais tragédien) et aussi crédible qu'un yogourt en cowboy (remarque ce serait logique, les vaches, le lait, la chaleur de l'Arizona, ça fait du yogourt !). Il joue l'ivresse avec autant de conviction que W. Bush ne joue le président des U.S.A (qui lui fait beaucoup mieux le mec bourré, pour le coup). Albert Dupontib est là où on le connait, il ne prend pas de risques (mais j'aime bien quand-même). Audrey Dana (la meuf de Cody dans Notre belle famille ?) est terriblement pas convaincante, en même temps quand vous entendez le texte poussif et pas crédible pour un sous qu'elle doit jouer, on peut l'excuser. La seule qui arrive à tirer son épingle du jeu c'est Anne Alvaro (Monsieur veut-il que je joue la bonne du début du siècle ?), qui parvient parfois à nous toucher dans son rôle de bonne.
(Attention, grande phrase à noter et à reprendre dans vos soirées mondaines !!) Le Bruit des glaçons est la personnification du cancer du cinéma français. Il représente tout ce qu'il y a de plus agaçant, de mauvais et de répandu dans le cinéma hexagonal : l'éternelle rengaine du concept bien trouvé mais pas travaillé, une mise en scène molle (comme une tib en berne), copie d'un théâtre de marionnettes (celui avec B. Hortefeux qui tape sur des Roms ?), aucune direction artistique, visuelle comme sonore (oh, si à un moment, le rot de la pute russe est super bien mixé), des clichés tellement méconnus de l'auteur qu'ils en sont très mal retranscrits (le paparazzo, le cambriolage...), bref, un cinéma fait par des tibes qui n'ont plus rien à raconter, faute de trop se regarder le nombril.
Et pour clore cette mauvaise expérience, je n'ai qu'une seule chose à dire : qu'est-ce qu'on s'est fait chier !
Salut les bobos !
RépondreSupprimer"Bertrand (Sa)Blier ne doit le succès des Valseuses (1974), ni à son talent ni à sa Remington"
Blier pas de talent ? Blier, c'est un maître, un des plus grand cinéaste français. Il écrit mieux que je ne respire, il filme… je n'ai pas de mots ! Détruire Blier, c'est vraiment ce la péter fort !
Mais bon, les dégouts et les couleurs…
Aller, je vais me mater Buffet froid.
Blier depuis vingt-ans (en quelques films): Merci la vie, Mon Homme, Les Côtelettes, Combien tu m'aimes... Des chefs d'œuvre innoubliables.
RépondreSupprimerMerci de confirmer, quand on parle de Blier on parle au passé. Comme en générale en France, quand on parle ciné, on parle au passé (c'est déclinable à plein de sujet).
Bon appétit.
mais nous sommes d'accord, depuis quelques temps (pas 20 ans non plus) c'est moins bien. Mais il a eu du talent, beaucoup même, et les valseuses par exemple, tenait autant aux comédiens qu'aux dialogues.
RépondreSupprimerBref…
A toi l'anonyme égaré sur ce blog, tu n'as certainement pas fait attention aux titres cités mais il y a bel et bien des films de 20 ans (bon un je te l'accorde, mais c'est une filmo sur les 20 dernières) et on peux même allé à 30 ans et s'arrêter aux Buffet froid pour faire plaisir à l'asthmatiksabatibatik (cf. "Il écrit mieux que je ne respire").
RépondreSupprimerAutrement ce n'est pas un blog de bobo (je suis loin d'en être un), mais de nigauds qui s'amusent à faire des critiques faussement constructives, acerbes ou intello (si des nigaud peuvent l'être). Donc restons sur le Bruit des glaçons où je maintient mes propos tant sur le film, le réal, sa filmo. Ce genre de cinéma français aurait plus d'intérêt dans un théâtre de boulevard ou sur un sktech radio, selon vos propos ("tenait autant aux comédiens qu'aux dialogues"). Nous sommes donc d'accord.
Tibe
j'ai pas été le voir car quand j'ai vu que son seul chef d'œuvre était les valseuses j'ai lâche l'affaire avec ce Réalisateur. Certes c'était révolutionnaire a l'époque mais si innover en faisant un film misogyne ou les femmes sont présentes que pour se faire insulter et sauter par deux brigands bien cela reflète bien la médiocrité scenaristique des films français...On dit que "les petits mouchoirs" c'est une tueries... je l'ai vu, j'attend vos critiques...
RépondreSupprimerEric TAGAYI
N'attends pas ma critique sur ce film, rien que le titre et le synopsis me repousse. Sa sent la banalité et le sur-déjà vu.
RépondreSupprimerUne daude de plus de Blier, par rapport à Tenue de soirée, ou aux Valseuses, on s'ennuie ferme.
RépondreSupprimerQuant aux acteurs : Jean Dujardin, avec les cachets qu'il exige pour ses piètres prestations, finira par devenir un porte-poisse et diparaitre du grand écran, quel boulet... et l'ami Dupontel capable du meilleur (la maladie de Sachs), comme du pire, ici.