Après Mirrors, Aja/Levasseur Production nous présente le premier film hollywoodien qui a hérité de l'humour de Jean-Marie Bigard : Piranha 3D.
Nettoyez les branches de vos lunettes avec la lingette (pas les verres). Enfourchez-les et c'est parti pour 1h30 de grand n'importe quoi servi avec décontraction, bonne humeur et 1000ème degré. Si j'ai bien compris... un vieux pêcheur jette une bouteille de bière à l'eau, on la suit en 3d tomber dans l'abysse de la rivière. Une fois sur le tas de déchets, la bouteille fais déborder la vase et provoque une faille "océanique". Le petit vieux se retrouve aspiré telle une crotte dans un siphon de W.C. (c'est la punition du pollueur). Une fois à l'eau il se fait attaquer par une horde de piranhas préhistoriques dans une séquence où on distingue mal l'horreur. Ce n'est interdit qu'aux -12 ans. Le ton est donné.
Piranha c'est avant tout l'histoire de Jake, un bouseux looseux, qui ne veut pas rater spring break. Il y retrouve son amour de toujours, Kelly, une étudiante plus attirée par les concerts en backstage que le baby-sitting. Jake ment à sa mère et préfère faire des repérages avec un réalisateur de porno plutôt que de garder ses petits frères. Les piranhas attaquent, les gentils s'en sortent. Fin de l'histoire.
Les réacs primaires verront en Piranha 3D, le premier film qui utilise la 3D pour ce qu'elle est, une invention de parc d'attraction. Mais pour Alexandre Aja, faire ce film est un plaisir coupable et il nous fait quelques rappels pour prouver à M. Cameron qu'il a tout compris à la 3D.
Premier plan sur un paysage rocheux tout en profondeur (à la Avatar), léger travelling avant sur un ponton avec un canoë qui s'éloigne (comme dans tout thriller qui se respecte) et le summum... Un ballet aquatique entre les deux porno stars sur fond d'Opéra de Lakmé, c'est du Fellini en 3D quoi ! On vous le dit Aja a tout compris. Un scénario qui file droit, une mise en scène bien moins prenante que La Colline a des yeux et le grand Haute Tension (qui est à la nouvelle vague gore française ce qu'était A bout de Souffle à l'autre bande à part).
Mais le grand final de notre attraction n'est donc pas la chute de cette escapade pornographique mais la mise à mort de toutes les tibs du spring break de catho (si vous voulez voir des partouses sur la plage regardez plutôt zone interdite, ce film est interdit au -12 ans je le répète, donc le léchage de nichons c'est avec le maillot).
Aja nous délivre donc son message d'auteur : "Spring break c'est pour les cons !" Ben oui car au final il n'y a pas que les piranhas qui tuent des gens. Vive la panique. Doit on reprocher à Aja de n'avoir jamais pu profiter de spring break ? Y a-t-il une mise en abime entre Aja et le réal de porno qui se complait dans son métier de vice ? Je laisse la parole à mon acolyte anonyme.
Rrrrrron piiiiichhh- Hein ? Ah oui ! C'est moi ! Hum.
Alors, on m'a dit de dire que y avait des références aux Dents de la mer (facile), à Retour vers le futur (au niveau du casting), à Alien (en terme de larves), à Braindead (là je sais pas) (l'hélisse de bateau en guise de hachoir) , aux Gremlins (moui, si on veut).
Maintenant, que pensé-je de ce fin opus cinématographique ?
A force de voir des pouffes se trémousser en maillot et des têtes d'american tib boire de la bière et devenir fous face à trois trous de cellulite, j'ai été surprise de voir que ceux qui survivent, c'est ceux qui portent des vêtements.
Ensuite, se faire coincer les cheveux (dans une hélice ou dans la gueule d'un piranha) c'est pour punir la propriétaire de la toison de pas s'être fait une queue de cheval ou bien ? Aja a sans doute fait financer son film par les salafistes (d'où la morale sur le port de vêtements décents en toute circonstance cité plus haut !).
Cela dit, si on pense à la scène où les plongeurs se font roucher jusqu'à l'os, ma théorie ne tient plus. Parce qu'ils portaient un burkini jaune pour explorer le lac... Passons. D'ailleurs si quelqu'un peut prévenir Gabrielle Solis de Wysteria Lane que son mari s'est fait becqueter par des piranhas, ce serait sympa.
Oui donc au final tout le monde meurt, mais pour répondre aux questions de TatiBambou, pourquoi reprocher à Alexandre Aja de n'avoir jamais participé à un Spring break ? C'est pas de sa faute et de toute façon ça coûte cher en alcool. Pour ce qui est de la mise en abîme dans le lac, tout dépend si Aja aime se baigner en moule-boules ou pas. Rideau.
Nettoyez les branches de vos lunettes avec la lingette (pas les verres). Enfourchez-les et c'est parti pour 1h30 de grand n'importe quoi servi avec décontraction, bonne humeur et 1000ème degré. Si j'ai bien compris... un vieux pêcheur jette une bouteille de bière à l'eau, on la suit en 3d tomber dans l'abysse de la rivière. Une fois sur le tas de déchets, la bouteille fais déborder la vase et provoque une faille "océanique". Le petit vieux se retrouve aspiré telle une crotte dans un siphon de W.C. (c'est la punition du pollueur). Une fois à l'eau il se fait attaquer par une horde de piranhas préhistoriques dans une séquence où on distingue mal l'horreur. Ce n'est interdit qu'aux -12 ans. Le ton est donné.
Piranha c'est avant tout l'histoire de Jake, un bouseux looseux, qui ne veut pas rater spring break. Il y retrouve son amour de toujours, Kelly, une étudiante plus attirée par les concerts en backstage que le baby-sitting. Jake ment à sa mère et préfère faire des repérages avec un réalisateur de porno plutôt que de garder ses petits frères. Les piranhas attaquent, les gentils s'en sortent. Fin de l'histoire.
Les réacs primaires verront en Piranha 3D, le premier film qui utilise la 3D pour ce qu'elle est, une invention de parc d'attraction. Mais pour Alexandre Aja, faire ce film est un plaisir coupable et il nous fait quelques rappels pour prouver à M. Cameron qu'il a tout compris à la 3D.
Premier plan sur un paysage rocheux tout en profondeur (à la Avatar), léger travelling avant sur un ponton avec un canoë qui s'éloigne (comme dans tout thriller qui se respecte) et le summum... Un ballet aquatique entre les deux porno stars sur fond d'Opéra de Lakmé, c'est du Fellini en 3D quoi ! On vous le dit Aja a tout compris. Un scénario qui file droit, une mise en scène bien moins prenante que La Colline a des yeux et le grand Haute Tension (qui est à la nouvelle vague gore française ce qu'était A bout de Souffle à l'autre bande à part).
Mais le grand final de notre attraction n'est donc pas la chute de cette escapade pornographique mais la mise à mort de toutes les tibs du spring break de catho (si vous voulez voir des partouses sur la plage regardez plutôt zone interdite, ce film est interdit au -12 ans je le répète, donc le léchage de nichons c'est avec le maillot).
Aja nous délivre donc son message d'auteur : "Spring break c'est pour les cons !" Ben oui car au final il n'y a pas que les piranhas qui tuent des gens. Vive la panique. Doit on reprocher à Aja de n'avoir jamais pu profiter de spring break ? Y a-t-il une mise en abime entre Aja et le réal de porno qui se complait dans son métier de vice ? Je laisse la parole à mon acolyte anonyme.
Rrrrrron piiiiichhh- Hein ? Ah oui ! C'est moi ! Hum.
Alors, on m'a dit de dire que y avait des références aux Dents de la mer (facile), à Retour vers le futur (au niveau du casting), à Alien (en terme de larves), à Braindead (là je sais pas) (l'hélisse de bateau en guise de hachoir) , aux Gremlins (moui, si on veut).
Maintenant, que pensé-je de ce fin opus cinématographique ?
A force de voir des pouffes se trémousser en maillot et des têtes d'american tib boire de la bière et devenir fous face à trois trous de cellulite, j'ai été surprise de voir que ceux qui survivent, c'est ceux qui portent des vêtements.
Ensuite, se faire coincer les cheveux (dans une hélice ou dans la gueule d'un piranha) c'est pour punir la propriétaire de la toison de pas s'être fait une queue de cheval ou bien ? Aja a sans doute fait financer son film par les salafistes (d'où la morale sur le port de vêtements décents en toute circonstance cité plus haut !).
Cela dit, si on pense à la scène où les plongeurs se font roucher jusqu'à l'os, ma théorie ne tient plus. Parce qu'ils portaient un burkini jaune pour explorer le lac... Passons. D'ailleurs si quelqu'un peut prévenir Gabrielle Solis de Wysteria Lane que son mari s'est fait becqueter par des piranhas, ce serait sympa.
Oui donc au final tout le monde meurt, mais pour répondre aux questions de TatiBambou, pourquoi reprocher à Alexandre Aja de n'avoir jamais participé à un Spring break ? C'est pas de sa faute et de toute façon ça coûte cher en alcool. Pour ce qui est de la mise en abîme dans le lac, tout dépend si Aja aime se baigner en moule-boules ou pas. Rideau.