Alors, Alopaclypo c'est l'histoire de petits pygmées dans la jungle. Ils vivent de chasse et de cueillette et passent leur temps à se charrier ou à se percer les oreilles. Ils construisent des pièges à tapirs et se frottent le kiki avec des plantes épicées (encore une mauvaise blague entre hommes).
Jusqu'au jour où Mel Gibson, le réalisateur, leur envoie des méchants. Les mêmes pygmées qu'eux, mais en plus féroces, en plus avides, en plus tatoués, en plus percés, en mieux armés. Ces vils gredins viennent raser notre village de gentils chasseurs pour faire des prisonniers et les emmener à la grande mégalopole maya. C'est une raffle pour faire court. Parmi ces prisonniers, Patte Jaguar, jeune chasseur accompli qui va apprendre à... courrir. Oui c'est 2h20, de course à pied et c'est plus jouissif qu'un 100m d'Husein Bolt.
Et pourquoi est-ce jouissif ? Parce que la vie à l'état naturel, son innocence, la proximité des hommes et la force des valeurs qu'ils transmettent sont touchants et mettent en évidence le décalage existant avec notre vie "moderne". Parce que l'on découvre la reconstitution d'une civilisation perdue, à son apogée, juste avant l'arrivée des colons européens marquant sa décadence. Parce que la mégalopole maya, noyée sous la jade et les fastes des cérémonies sacrificielles au dieu solaire, entre coulées de sang et peinture turquoise des sacrifiés est d'une beauté saisissante. Et parceque la dernière partie est un petit joyau de cinéma. Notre héros, Patte Jaguar transcende le mythe de l'homme Jaguar et dans sa fuite effrénée, il va faire courir ses assaillants à leur plus grande perte... La fin de leur civilisation.
Mythe local, drame historique (qui en rappelle tant d'autres), rite initiatique, passion, haine, rivalité, lutte pour la survie... tous les ingrédients sont réunis et font de ce film un classique, rien de moins. Ce film reste méconnu, depuis sa sortie, car l'aura sulfureuse de son réalisateur l'a précédé et que les choix jusqu'auboutistes, que nous saluons au passage, d'imposer une V.O en Maya n'ont pas attiré un plus large public (encore trop mou et habitué à la bouillie de chat du doublage).
Jusqu'au jour où Mel Gibson, le réalisateur, leur envoie des méchants. Les mêmes pygmées qu'eux, mais en plus féroces, en plus avides, en plus tatoués, en plus percés, en mieux armés. Ces vils gredins viennent raser notre village de gentils chasseurs pour faire des prisonniers et les emmener à la grande mégalopole maya. C'est une raffle pour faire court. Parmi ces prisonniers, Patte Jaguar, jeune chasseur accompli qui va apprendre à... courrir. Oui c'est 2h20, de course à pied et c'est plus jouissif qu'un 100m d'Husein Bolt.
Et pourquoi est-ce jouissif ? Parce que la vie à l'état naturel, son innocence, la proximité des hommes et la force des valeurs qu'ils transmettent sont touchants et mettent en évidence le décalage existant avec notre vie "moderne". Parce que l'on découvre la reconstitution d'une civilisation perdue, à son apogée, juste avant l'arrivée des colons européens marquant sa décadence. Parce que la mégalopole maya, noyée sous la jade et les fastes des cérémonies sacrificielles au dieu solaire, entre coulées de sang et peinture turquoise des sacrifiés est d'une beauté saisissante. Et parceque la dernière partie est un petit joyau de cinéma. Notre héros, Patte Jaguar transcende le mythe de l'homme Jaguar et dans sa fuite effrénée, il va faire courir ses assaillants à leur plus grande perte... La fin de leur civilisation.
Mythe local, drame historique (qui en rappelle tant d'autres), rite initiatique, passion, haine, rivalité, lutte pour la survie... tous les ingrédients sont réunis et font de ce film un classique, rien de moins. Ce film reste méconnu, depuis sa sortie, car l'aura sulfureuse de son réalisateur l'a précédé et que les choix jusqu'auboutistes, que nous saluons au passage, d'imposer une V.O en Maya n'ont pas attiré un plus large public (encore trop mou et habitué à la bouillie de chat du doublage).
grave histoire
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