13 février 2012

Point Break - Kathryn Bigelow - 1991

J'ai pas pu résister. D'habitude je cherche des photos qui ont un minimum de classe, d'esthétisme, loin des photos promo ou de l'affiche qu'on voit et revoit partout. Mais là j'ai pas pu résister à vous mettre le minois de Patrick Swayze, tout juste trentenaire, le cheveux fou et blondi par le soleil, le sel et l'aventure... Ho quel bonheur (même si parfois j'avoue, il ressemble à Merry le hobbit du Seigneur des anneaux).

Bon, passons au film.


Wikipedia le pitche de la manière suivante : Johnny Utah, ancien joueur universitaire de football américain, a dû faire une croix sur sa carrière sportive suite à une blessure. Désormais agent du FBI, on le charge d'enquêter sur le gang des « anciens présidents », auteur de vingt-huit braquages de banques. Son équipier, Angelo Pappas, a une théorie : pour lui, tout porte à croire que les braqueurs sont une bande de surfeurs. Johnny infiltre alors leur milieu, se lie d'amitié avec la jolie Tyler, et découvre le mystique Bodhi.
Je n'ai rien à rajouter et je préfère gagner du temps en copiant-collant pour ainsi continuer de regarder Bodhi qui me fait les yeux doux, là en haut à gauche.

Pour la petite histoire (qu'on m'a soufflé dans l'oreillette pendant la projection sur le canapé), James Cameron aurait offert le scénario du film à son ex-femme (la réalisatrice, Kathryn Bigelow, également réalisatrice du très bon Démineurs, sorti en 2010 et récompensé aux Oscars), en cadeau de divorce, genre, tiens chérie desfois que tu t'ennuies, j'ai retapé un scénario que j'ai acheté à un gratte-papier, t'as qu'à la réaliser...

J'avais pas revu ce film depuis sa diffusion sur Canal +, aux alentours de 1992 j'imagine (j'avais donc 11 ans ! rho merde) et je l'avais déjà beaucoup aimé, à l'époque où je ne saisissais les choses qu'en surface. J'aimais le clin d’œil politique (les masques des présidents m'avaient beaucoup marquée) et son esprit libertaire à base de jeunes surfeurs épris de nature et d'adrénaline. Aujourd'hui, j'aime toujours autant ce film où la violence est rare, où les scènes s'enchainent à un rythme idéal, où les poursuites sont belles et bien mises en scène, sans parler d'acteurs dans la fleur de l'âge et d'un petit fond d'humanisme et de rapport à la nature bien pensé.
Le braqueur suit coûte que coûte son idéal de vie, sa quête ultime, intègre et fidèle à ses convictions tandis que le policier effectue grâce au braqueur un parcours initiatique le faisant passer de jeune homme à homme tout court. Tout ça sur fond d'histoire d'amour, hein, c'est quand même le moteur de toute chose.

Voyez ou revoyez ce film, chères tibs cinéphiles !!

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