23 janvier 2012

Millenium - David Fincher - 2012

Grüt.
Stieg Larsson avait pondu son thriller en 2005 et l'avait décliné sur trois tommes en déclenchant la folle passion des lecteurs endormis, remisant pour quelques temps Happy Rotter au placard à balais.


Niels Arden Oplev, dont le précédent film intitulé Drømmen (2006) (ou l'histoire d'un mec qui voudrait drommir pendant un voyage en Suède mais il peut pas à cause du jour interminable), avait adapté l'histoire en long métrage en 2009 et après en série (2010). Si vous voulez savoir pourquoi, demandez à la personne à côté de vous, à Wikipédia ou à votre voisin, mais ne me regardez pas comme ça avec vos yeux de merlan frit.

En 2012 arrivent les amerloques et leur sacro-sainte manie de reprendre les films européens pour les refaire à leur sauce en se disant que ce sera forcément mieux (j'ai pas vu le film suédois, donc le débat n'est pas là, parce que si ça se trouve le Millenium américain est objectivement quand-même 100 fois mieux que le Millenium suédois... ou pas).
Le réalisateur en question n'est autre que David Fincher, un jeune réalisateur montant, habitué des festivals intimistes où il a récolté quelques prix misérables pour des films (vus par 3 pélos) intitulés par exemple Seven, Fight Club ou The Social Network (budget d'environ 300 euros pour les trois films réunis, avec une prime sanouich pour les figurants).

Bon, blague à part, tout le monde aura donc compris, casting aidant (Daniel Craig / Rooney Mara), que ce nouveau Millenium va drainer du monde en salles. Effectivement, y avait la queue quai de Loire, mais la salle était appropriée.
En fin de séance, je me suis dit (et l'écho de ce que j'ai dit est passé par la bouche de mon accompagnateur qui confirmait mon ressenti), je me suis pas fait chier, mais c'est pas non plus le film de l'année.

Ceux qui ont lu les bouquins seront peut-être un peu blasés, ou alors juste contents d'avoir vu le livre autrement que dans leur tête, ceux qui auront vu le premier film pourront faire une comparaison séquençage à l'appui et ceux qui ne connaissaient pas l'histoire se diront qu'ils auraient mieux fait de lire les bouquins quand on leur a prêté au lieu de bouffer des cacahuètes devant la télé. Parce que côté scénario, cette histoire tient carrément la route, les personnages sont attachants, la trame policière est super bien menée, c'est juste super bien écrit. Côté réalisation, c'est propre, concis, rythmé, mais rien de plus.


A bien y réfléchir, des films simplement propres, concis, rythmés avec un bon scénario, au final, on en voit pas si souvent que ça...



 

2 commentaires:

  1. Tu parles de toi quand tu évoques ceux qui "se diront qu'ils auraient mieux fait de lire les bouquins quand on leur a prêté au lieu de bouffer des cacahuètes devant la télé" ?


    Signé : Le Kiki

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  2. Oui, je parle bien de moi ;-) Mais je suis sûre de ne pas être la seule...

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