9 août 2010

Inception - Christopher Nolan - 2010

Christopher Nolan est célèbre pour certains, pour d’autres il se cache derrière sa mention « PAR LE RÉALISATEUR DE THE DARK KNIGHT ». C’est bon vous situez ? (non, y a vraiment qu'à toi que ça parle ce genre de références) ... bon je vais faire une brève (attention, tout est relatif) présentation du bonhomme. Donc, Chris Nolan (pour les cool d’Hollywood) c’est le mec qui nous fait suivre un cambrioleur gentleman du nom de Cobb (et non pas Arsène) dans The Following, un film tellement indépendant que personne ne l’a vu. C’est celui qui colle des antisèches sur la peau d’un ex-agent d’assurance dans Memento (là en principe tout le monde dit « J’ai vu ! ») (non, pas plus que l'autre). Il a filé des nuits blanches à Al Pacino en l’envoyant dans le Grand Nord en plein été (soit 90 jours… de jour) dans Insomnia. Il a démaquillé Batman (cf. Batman & Robin) pour lui redonner une jeunesse et un timbre viril (c'est surtout cette petite pédale de Robin qui en aurait besoin...) avec Batman Begins, puis fait des tours de passe-passe entre Wolverine et le « chauve qui sourit » (hein ?) dans The Prestige (abracadabra, UGC vous a fait disparaître 13 euros, potcorn compris !) , pour devenir un des kings du Box office avec son fameux Chevalier noir et enfin jouer au Dédale (genre t'utilises des références mythologiques, attention) avec son dernier casse-tête, Inception.

Les casse-têtes il aime ça, le petit Christopher, et Inception pourrait être un smoothie (ou un gaspacho...) avec du Blade Runner, du Matrix, du Total Recall, du Ubik, du Ghost in The Shell, du… on peut en citer plein ça ne vous aidera pas à comprendre d’avantage (comme 80% des gens, d’après l’institut TibSos (Ah oui, je connais, ils sont très fiables). Un rubix cube 100% SF quoi ! Donc sur cette pellicule (Des pellicules ? Cliquez ici pour essayer gratuitement Head & Shoulders !), Léo DiCaprio interprète Cobb (tiens j’ai déjà entendu ce nom) un maître en extraction d’information noctambule (Maître Cappello pense qu'onirique serait plus approprié et pour te qualifier il utiliserait+ simiesque). En clair, il vous vole vos idées pendant vos rêves (les cons peuvent donc dormir sur leurs deux oreilles). Sauf que là, le problème s’inverse. On lui propose de faire germer une idée pendant le rêve de quelqu’un, opération nettement plus délicate. En échange de quoi Roman Polanski pourra retourner aux États-Unis voir ses petits enfants (ho ho).

Dans cette lourde tache, il sera accompagné d’Arthur le bras armé, d’Ariadne, le fil rouge (ça sert toujours dans un labyrinthe), d’Eames, le faussaire, de Saito, le touriste japonais qui prend des photos (bondour !), de son père, pour l’encourager (comme dirait Stomy Bugsy hou oui, c'est une affaaaaaaire, une affaire de famille, ça c'est Doc Gyneco...), de son ex-femme, pour l’emmerder (je ne vois pas de quoi tu parles) et de Yusuf le dealer de somnifère (bah oui, un Arabe quand y en a un ça va, c'est quand... enfin bref, là il n'y en a qu'un donc tout va bien). Rien n’est laissé au hasard donc, restez concentrés car vous en prendrez plein les yeux, plein la tête, ces montagnes russes se suffisent, pas besoin de looping on est suffisamment remué et on ne fait déjà plus la différence entre le rêve et le réel. Phillip (Morris ?), Edgar (Hoover ?) et Sigmund (j'en connais pas d'autre) (n’en déplaise à Onfray) sont ici accessibles pour toutes les tibes : des essais, des romans (des œuvres entières ?) transcendées en un film, une scène, une image. Ça force le respect et ça nous rappelle, ici au pays des frères Lumière (mais aussi des frères Sarkozy et Bogdanov), l’essence même du cinéma : « une pure création » dixit Ariadne (pas la femme de Rémi des musclés, vous vous en doutez).

En bon gentleman, M. Nolan ne joue pas dans la surenchère, car il maitrise son médium et nous livre ici un pur divertissement cérébral et sans lunettes 3D, ce qui n’est pas monnaie courante. N’allons pas crier au bijou cinématographique pour autant, il y a encore de nombreuses marches à gravir avant de s’assoir à côté de Stanley. Mais on peut saluer la finesse, l’aisance et la force d’Inception malgré un plan final téléphoné.

Le dernier paragraphe vous est offert par la rédaction de TibMovies, un magazine sérieux. En espérant que comme nous vous allez faire semblant d'avoir compris ce film, surtout après avoir lu cet article.

3 commentaires:

  1. ah bah voilà, enfin un billet qui instruit, qui fait rire, et comme je l'ai pas vu j'irai s'il n'est pas trop tard !

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  2. Moi je dirais que ce film est tout juste bon à nous faire sauter aux yeux le génie des scénaristes qui inventent de folles histoires!

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  3. Oui c'est vrai que les rêves, leur impact sur notre personnalité et nos rapports aux autres est une idée juste bonne à émouvoir le spectateur.

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