Pffff putain mais c'était nuuuuul !
Châtelet-les, séance de 22h, la salle est bondée, les moindres places vacantes sont gardées, on se retrouve en périphérie, mais quand même pas si mal. La salle est en effervescence, ça court pour pas se retrouver au premier rang (et vomir à cause de la 3D), ça fait des roulements entre potes pour aller toper du pot-corn et faire pipi, bref, on sent quand-même comme une certaine attente.
Pourquoi ?
Parce que Prometheus est le dernier film de Ridley Scott, papa d'Alien et d'autres grosses productions hollywoodiennes. Prometheus est aussi le premier film de la saga du huitième passager, c'est un peu comme ça que c'est vendu, attention, vous allez découvrir les origines de la bête. Moué.
Au final, on découvre surtout que papi Scott a plus beaucoup d'idées et qu'il a voulu refaire la même confiture, mais qu'il a changé de pot.
Le scénario est tout plat, les décors sont en carton, Charlize Therone joue les femmes froides limite ciborg avec son vieux costard rigido-galactique tellement cliché. Elle s'oppose tellement bien à la gentille héroïne (Noomy Rapace) pleine d'humanité et d'amour que c'en est presque caricatural. Attention toutefois, je me suis pas ennuyée. C'est juste que le film ne sert absolument à rien.
Maintenant je distribue les bons points de la séance : même si le geek gras à côté de moi à mis 30 minutes à avaler son pop corn, je dois avouer que UGC m'a réconciliée avec la 3D. Leur système est tellement mieux que chez MK2, les lunettes sont moins lourdes et restituent tellement mieux les couleurs. Du coup, dans l'espace, la 3D ça marche plutôt bien.
Et deuxième chose, la présence d'Idriss Elba en commandant décontracté du gland. Si vous ne le connaissez pas (pauv' tâche va), retrouvez-le vite dans les séries The Wire et Luther qui sont juste excellentes.
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