Two days in New York suit Two days in Paris, Marion a quitté Jack pour se recaser avec Mingus (Chris Rock, qui, même s'il a porté des chemises ringardes en soie pendant ses one man shows des années 80 ne doit surtout pas être confondu avec Chris Tucker, qui lui est Le ringard absolu). Et le pauvre mingus va prendre en pleine face la famille française de sa dulcinée, venue leur rendre visite.
Le papa (Albert Delpy) en franchouillard crado, anarchiste et lubrique, la sœur Rose (Alexia Landeau) en pédopsychiatre gaffeuse, tarée et donneuse de leçons, accompagnée de son insupportable/excellent copain ringard, bête et tellement désolé de n'être ni noir ni américain. L'arrivée de tout ce petit monde va créer l'effervescence.
Dans ce film, la comparaison avec Woody Allen est plutôt facile, mais en même temps assez évidente : le réalisateur/personnage principal est pris dans un tourbillon de pensées, de conversations, de scènes loufoques... à Paris, cette touche 'Delpy' était déjà présente mais perso, j'avais jamais fait le rapprochement, par contre dans un appartement new-yorkais, là ça saute aux yeux.
Ce qui m'a particulièrement plus, au-delà du fait que le film est en soi assez rafraichissant, drôle et bien rythmé (sauf la dernière 1/2 heure), c'est la manière dont cette famille de gros casse-couilles fait trembler la petite cellule du couple, jusque là soudée. Mingus est moralement exigent et Marion met quelques unes de ses valeurs en sourdine, le temps de la visite, histoire de contenter tout le monde. Du coup, ça clashe et l'histoire sort un peu du simple portrait d'une famille Groseille sympatoche.
Moi je dis youpi !