27 juillet 2010

Dog Pound - Kim Chapiron - 2010

Même si Dog Pound est l'œuvre d'un petit chinois (sur un refuge de la S.P.A), il n'y a pas de karaté dedans, au grand dan des spectateurs en kimono. Brigitte Bardot y fait une apparition sous les traits d'un sergent instructeur à chapeau, à la fois ami, père fouettard et oreille compréhensive. On y retrouve une bande de joyeux drilles qui s'amusent à se brûler les doigts à la cantoche avec du chili con carne, à s'échanger leurs pompes malgré une pesante menace de mycoses en milieu carcéral et à baver sur la seule prof bof qui a accepté le poste (en échange d'une sombre promesse d'être adulée par des ados en manque de sexe et de repères féminins).

Emprisonnés parce qu'après tout sinon y aurait pas de film, les petits minets vivent leur vie, se font des amis, des bleus, des cocards, jouent à la balle au prisonnier parce que l'esprit d'équipe ça vous soude une communauté, bref, ils passent le temps.

Ah oui et à un moment, y a un obèse qui fait caca.

Dog pound c’est aussi le rêve de tous les p’tits mecs qui rêvent de faire de la prison pour devenir des hommes (et oui mes frères! Aujourd'hui l'armée c'est pour les trompettes) et s’en vanter comme nos pères et nos grands-pères nous parlaient des guerres d'Indochine, d'Algérie... Tout y est, les branlettes collectives, le bizutage, le racket, la sodomie et même la mort d’un camarade de chambrée (désolé pour le spoil). Après ça nos jeunes hommes peuvent s’en aller à la rap academy mais pour cela il va leur falloir quitter la prison sans se faire casser un pied.

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