Hou là là, les vacances sont passées par là et le dernier film en date (du mois de juin) attend toujours dans le placard à brouillons...
Le Dictateur incarné par Sacha Baron Cohen sort donc enfin de ma boite !
Si vous n'avez aimé ni Ali G, ni Borat, ni Brüno, alors vous n'aimerez probablement pas le général Aladeen. Dans ce cas, passez votre chemin et continuez de buller sur le net au lieu de bosser.
Pour ceux qui s'étaient plutôt bien poilés lors des précédents opus, bah vous vous poilerez sans doute davantage. Peut-être parce qu'à la différence de Brüno et de Borat, on n'est pas le cul entre deux chaises à se demander si les interlocuteurs du héros sont dans la confidence ou pas : "Mais c'est des acteurs, c'est pas possible !!"
Sur fond de morceaux célèbres réinterprétés à la gloire du dirigeant (The Next episode de Dr Dre, Everybody hurts, Let's get it on...) The Dictator ressemble à un "vrai film". Je ne sais pas ce qu'est un "faux film", mais vous avez suivi ma pensée. Pour coller un peu à une certaine réalité (passée), il est escorté par des Amazones un peu plus bonasses que celles de son père spirituel, Mouammar Khadafi.
On trouvera donc de l'humour prout/bite/caca à gogo, des blagues de poils, des blagues de gosses qu'on pousse, du sexisme, de l'humour crasseux et ainsi de suite, mais j'avoue que quand c'est aussi bien présenté, moi ça me fait marrer. Surtout que lesdites blagues ne se limitent pas à celles de la bande-annonce, suivez mon regard. On y trouvera aussi des célébrités venues jouer les cachetonneurs (aussi bien auprès du Guide sexuel suprême qu'auprès du président Chinois, personnage récurent de connard pervers et lubrique.)
Le climax du film n'évite pas la pique politique contre les États-Unis bien-pensants, histoire de dire que toutes ces pitreries avaient, mine de rien, une finalité.
Si vous oubliez que ce genre de séance attire les gens qui aiment partager un film avec leur voisin et le commenter en remuant leur pop corn, vous passerez sans doute un bon moment.